Marjolait

Si le Marjolait, reste le premier-né de la gamme, d’autres variétés l’ont vite rencontré : le fromage frais nature, au poivre blanc ou enrobé d’épices. Des yaourts aux saveurs du jardin créole sont aussi présents : vanille, fève tonka, café, coquelicot, ou l’emblématique yaourt à la citronnelle, qui l’a fait connaître. Un yaourt en version peu sucré existe aussi, alternative locale pour ceux qui veulent réduire leur consommation de sucre. La gamme s’est étoffée avec la création de produits à base du lait de chèvre produit sur l’exploitation : le Caprinou, fromage au lait de chèvre local, yaourts sur coulis de mangues ou de goyaves, yaourts aux doux parfums de vanille ou de miel. Et, pour les amateurs, le yaourt citronnelle existe aussi côté chèvre.




Des confitures aux agrumes, au maracudja ou au corossol existent aussi. Ça sent bon l’enfance et le jardin créole. Et les sauces s’en mêlent ! À base de basilic, curcuma, gingembre ou roucou, elles peuvent être utilisées comme bases d’assaisonnements ou marinades.

Cette histoire trouve sa genèse en 2009, suite au mouvement social qui agite la Martinique. Magali, alors responsable qualité dans une unité de production de briques en terre cuite, fait l’objet d’un plan de licenciements. Elle décide de s’attabler pour trouver son nouveau métier : une feuille et un crayon vont l’y aider. L’idée commence à germer, voilà que naît Marjolait.




Quelques mois plus tard, direction le sud de la France, dans la région du Cantal. Elle y apprend les bases de la transformation laitière. Une question se pose alors : comment financer son activité ? La sélection de ce qui est alors une idée, lors d’un appel à projets lui permet de lancer le Marjolait, premier fromage au lait de vache fabriqué localement. Son talent et sa créativité feront le reste.




Pour Magali, produire, comme consommer local est important. Elle en parle avec une profonde conviction : « Je suis un producteur local car je construis au maximum avec mon environnement et ceux qui le compose. Je me fournis localement, mes salariés sont locaux…C’est une boucle vertueuse et je remercie ceux qui acceptent de vivre cette aventure à mes côtés ».