Lililait

Le Domaine de Frégate commercialise ses produits sous la marque Lililait qui propose du lait cru de vache produit directement sur l’exploitation. Non transformé, le lait est proposé à la vente, du pis de vache à la bouteille (contenance 1L) après la traite quotidienne.




Les vaches naissent, grandissent, sont élevées et pâturent directement sur l’exploitation, ce qui garantit un lait d’une grande qualité. Dix hectares de l’exploitation sont consacrés à la production du foin qui porte la marque des alizés. En effet, le domaine étant situé à un peu plus de 200 mètres de la mer, les embruns marins s’y déposent, ce qui confère au lait un intrigant et délicieux goût iodé. Une particularité qui ne peut qu’attirer les consommateurs en quête d’une aventure personnalisée.

Line pourrait conter l’histoire du Domaine de Frégate durant des heures tant elle est passionnée. Une fois lancée, on ne peut plus l’arrêter. Dans sa famille depuis trois générations, ce domaine représente davantage que les 40 hectares sur lesquels il s’étend. Créé en 1957 par son grand-père, repris par son père, le domaine est ensuite géré par son grand frère, Thierry. Rappelée par la terre, elle le rejoint et ensemble, ils assurent l’essentiel : la qualité d’un lait de vache nourrie au foin aromatisé par les embruns.




L’exploitation est raisonnée. C’est un choix qui s’est imposé au fil des années et qui marque une volonté de s’inscrire dans son temps. « J’ai choisi de revenir sur l’exploitation car je suis profondément attachée à mes racines, à ma terre, à ma famille ». C’est un choix motivé par l’envie de proposer un produit d’exception. Les clients leur rappellent d’ailleurs en permanence que le lait du domaine n’a pas le même goût que le lait en brique. Line les comprend sans effort, à une nuance près ; « Je ne connais pas le goût du lait industriel car je suis passé directement du sein de ma mère au lait de vache produit sur l’exploitation ». Elle est persuadée que cet héritage est ancré en elle : « C’est en moi, je n’y peux rien. Je me consacre à l’exploitation, comme mon grand-père, mon père et mon frère l’ont fait avant moi ».