Sully Cally Production

Tambours gwo-ka, tambours bèlè, tambours atabaque pour la capoeira ou tambour « débonda » pour le chouval bwa. Ne cherchez plus ! Si vous voulez un tambour, Sully Cally peut le fabriquer. Sully travaille uniquement sur commande, ce qui lui donne une certaine liberté quant à ses réalisations. Il donne aussi une nouvelle vie aux fûts en les utilisant pour confectionner d’autres meubles, tels que des bars.




Toutes les étapes de fabrication du tambour nécessitent un travail de plusieurs jours. D’autant que Sully mise sur le local jusque dans le choix du bois, c’est sa marque de fabrique. La plupart des tambours proposés sont d’une race rare : le 100% local.

« Pawol-la cho, si farin nan cho, pawol-la cho osi ». C’est ainsi que commence notre échange. L’œil vif, la voix mélodieuse, le timbre assuré, Sully nous raconte comment le tambour est entré dans sa vie. Son récit est parsemé d’anecdotes et d’histoires sensationnelles, mais bien réelles. Il est doué pour raconter, pour donner vie aux mots. La sienne se joue dans les mornes où il passe son enfance et vit avec ses aînés dont il comprend que nos traditions sont un bien précieux qu’il faut chérir et protéger. Il découvre la haute-taille, la musique, les percussions, et reste béat devant les show bèlè d’un certain Ti-émile, leader du groupe, les Foulards jaunes.




Tout viendra de là. Il grandit et reste impliqué dans le milieu artistique qui l’attire autant qu’il le fascine. Il intègre le groupe Acacia comme tanbouyé* danseur et ne s’arrêtera jamais. Il a soif d’apprendre et de comprendre l’histoire de cet instrument ancestral et remonte à ses origines. Il se documente et développe ses connaissances qu’il regroupe dans un ouvrage Musique et danses afro-caraïbes : Martinique.** Le tambour, plus qu’un instrument, est un élément central de notre héritage historique, culturel et générationnel.